Sans rechigner tu sauteras
De ton lit matinalement
Dans les champs tu t’échineras,
Jusqu’au soir inclusivement.
Beaucoup de chasseurs tu verras
Mais de gibier aucunement.
L’œuvre de mort n’accompliras
Que dans tes rêves seulement.
Les poulets tu respecteras
Ainsi que les chats mêmement.
Le chien d’autrui tu ne prendras
Pour lièvre devenu grand.
Ton camarade tueras
Le moins possible assurément.
Ton fusil tu déchargeras
En revenant soigneusement
Vers huit heures tu rentreras
Anéanti complétement,
Et n’apporteras dans tes bras
Qu’un oiseau mort d’insolemment.
En cette période de chasse….. à bon entendeur…