Portée par le très charismatique Idris Elba, qui a obtenu un Golden Globe en début d’année pour sa prestation dans Luther, la série allie le genre policier, le genre psychologique et le réalisme. Toujours à la frontière du bien et du mal ( comme Dexter), Luther trouve une alliée de force dans ses enquêtes en la personne d’Alice… une criminelle, qui a tué ses parents !
Neil Cross, le créateur de la série, a déclaré que Luther était influencé à la fois par Sherlock Holmes, pour le cheminement intellectuel et sa façon de résoudre les crimes, et par Columbo, pour le déroulement inhabituel de l’épisode, l’identité du meurtrier étant dévoilée dès le début mais pas la façon dont le crime a été commis.
Luther (bande-annonce) par Telerama_BA
Idris Elba porte sa série de bout en bout grâce à son charisme, sa psychologie (à la façon de Tim Roth dans Lie to Me, il sait interpréter les détails du langage corporel) et ses défauts qui entament sa cuirasse en évitant d’en faire un superflic. On est loin du manichéisme façon Experts.
Comme souvent dans les productions britanniques, la réalisation est de qualité, tout comme l’image et la lumière, et le réalisme de certaines scènes accentue l’atmosphère sombre dans laquelle est baignée la série, à l’instar de son héros.