Pas de scènes de sexe, pas de violences autres que psychologiques et sociales, pas de cascades, pas d’effet spéciaux…
Mais qu’est-ce qui a bien pu retenir 9 millions de téléspectateurs britanniques en moyenne, tout au long des sept épisodes de « Downton Abbey » à l’automne 2010 ?
Une histoire. Des personnages. Une mise en scène. Une atmosphère.
A Downton Abbey, somptueuse propriété du comte de Grantham, chacun connaà®t sa place. L’épouse du comte, ses filles, les valets, les femmes de chambre, tout le monde tient son rang avec fierté et œuvre au bon fonctionnement de la vaste demeure.
Ce bel ordre, qui semble immuable, va être secoué par la disparition, lors du naufrage du Titanic, de l’héritier de la fortune du comte et l’arrivée dans le domaine d’un nouveau successeur, Matthew Crowley, lointain cousin issu de la bourgeoisie. Pendant que Mary, la fille aà®née du comte, hésite à l’épouser pour le seul confort de sa famille, la comtesse douairière, aristocrate revêche, s’emploie à démontrer que le contrat de succession est obsolète…
Cette première saison de « Downton Abbey » –la plus chère de la télévision britannique avec 1 million de livres sterling par épisode– en promet au moins deux autres.
“Downton Abbey†offre une peinture tout en finesse d’une famille aristocratique anglaise au début du XXe siècle. L’ordre règne encore mais les mentalités changent.