Lorsque le mafieux new-yorkais Frank Tagliano décide de balancer son nouveau boss au FBI, il négocie dans la foulée d’être placé sous un programme de protection en échange de son témoignage. Pour refaire sa vie incognito, il choisit une destination :la Norvège plus précisément la petite ville de Lillehammer (prononcé Lilyhammer par les anglophones), connue pour avoir organisé les Jeux Olympiques d’hiver de 1994.
Sur place, et sous une nouvelle identité, il devient Giovanni Henriksen, un immigrant italo-américain, norvégien par son père, et part en quête d’un travail et d’une vie paisible. Mais certains problèmes d’adaptation vont faire ressurgir ses bons vieux réflexes, et les méthodes peu orthodoxes qui vont avec.
Lilyhammer repose essentiellement sur ce choc des cultures entre le new-yorkais pur et dur et les habitants et les coutumes d’un pays lointain. En plus de la langue et des us et coutumes, les lois aussi divergent.
Voir l’ex Silvio Dante des Sopranos, incarné par le charismatique Steven Van Zandt, évoluer en moon-boots dans la neige, l’air bougon, écoutant ses leçons de norvégien sur son baladeur, mérite déjà qu’on y jette un Å“il. Ses difficultés d’adaptation sont un ressort comique quasi inépuisable.
La mise en scène soignée, le casting remarquable, l’écriture travaillée et l’infinité de situations décalées, confèrent à Lilyhammer une saveur toute particulière. A ne manquer sous aucun prétexte !
La série a bat des records d’audiences : un Norvégien sur cinq a regardé Lilyhammer !