Infirmière au sein des urgences d’un hôpital new-yorkais assez difficile, Jackie a du mal à équilibrer sa vie professionnelle agitée et sa vie personnelle désastreuse. Obstinée et brillante, elle se bat pour affronter les cas les plus difficiles. Seulement pour pouvoir supporter physiquement tous ces tracas quotidiens, elle consomme plusieurs médicaments et est notamment dépendante au Vicodin.
Pourquoi regarder cette série médicale ?
D’abord, parce qu’on est immergé, dans le quotidien d’une infirmière pas très sexy et plus toute jeune.
Ensuite, parce que Nurse Jackie pose le problème de la consommation des drogues devenue « normale et nécessaire ».
Enfin, parce que la série oscille subtilement entre comédie et drame, ce qui lui confère une tonalité émotionnelle particulière. On en sort désorienté, révolté et attendri. »
Ensuite, parce que Jackie qu’Edie Falco (ex-Mme Soprano) est un personnage original, Elle est à la fois dévouée et déterminée à bien faire son boulot, mais elle est aussi droguée, dissimulatrice, menteuse, truqueuse et possède une autorité incontestable. Elle s’arrange avec sa conscience et ajuste en permanence le curseur.
Il faut regarder Nurse Jackie pour les seconds rôles:
Zoey (Merritt Wever), l’infirmière stagiaire au comportement émotif, puéril et en même temps pleine de bon sens et de bonne volonté.
Dr. Fitch Cooper (Peter Facinelli), personnage à la fois imbu de sa personne et totalement destabilisé par le charisme de Jackie.
Eddie Walzer (Peter Schulze), pharmacien du All Saints Hospital, est fasciné par l’infirmière.
Dr. Eleanor O’Hara (Eve Best), la « copine » de Jackie, est une sorte de fashion victim, un rien snob et condescendante.
Gloria Akalitus (Anna Deveare Smith) est la chef du personnel de l’hôpital dépassée par sa fonction et en même temps possédant des ressources inattendues.
Tout le série tourne autour de Jackie cela se fait sans pesanteur dans le scénario. Edie Falco assume son rôle de chef d’orchestre à la perfection.