Notre capital chance : Comment l’évaluer et le développer, Richard Wiseman, Marabout, mai 2004, 282 pages
La chance n’est pas une bénédiction qui vous tombe du ciel et la malchance une malédiction contre laquelle il n’y a rien à faire: la chance est une faculté qui se travaille et s’améliore, comme la mémoire ou l’intelligence. Après avoir étudié un vaste échantillon de personnes particulièrement chanceuses ou malchanceuses, le Dr Wiseman a identifié les quatre principes psychologiques fondamentaux qui définissent les chanceux.
Les résultats des recherches effectuées aboutissent à 4 grands principes qui permettraient d’avoir une vie plus chanceuse :
I )Tirer partie des occasions fortuites
1)Se créer et entretenir un réseau relationnel. En multipliant les contacts, ils augmentent leur probabilité de rencontres profitables.
2) Les chanceux ont une attitude détendu à l’égard de la vie. Très souvent, nous ignorons les bonnes occasions qui se présentent à nous pour la bonne raison que nous regardons ailleurs.
3) En s’ouvrant à la nouveauté, en adoptant un état d’esprit plus curieux, en s’amusant à modifier nos routines, on augmente d’autant notre « potentiel d’actions fortuites et de bonnes surprises » .
II) Écouter son intuition
1) Écouter son intuition Pour cela, considérez les différentes options face à une décision. Que ressentez-vous à chaque option ? Il suffit de nous écouter davantage et de nous laisser guider par notre instinct.
2) Les chanceux prennent des mesures pour développer leur intuition comme par exemple la méditation.
III) Attendre la bonne fortune
1) – Pratiquer l’auto persuasion : la chance est avec moi. Les chanceux sont convaincus que les événements imprévisibles et incontrôlable leur seront toujours bénéfique et les malchanceux pensent le contraire.
2) Persévérer.Le chanceux croit à l’impact de ses propres actions sur son destin plutôt qu’à l’intervention d’un miracle. les chanceux sont des individus pugnaces, qui tentent toujours, même si les probabilités de réussir ont très minces.
3) Les chanceux s’attendent à avoir des interactions positives et fructueuses avec les autres.
IV) Transformer le mauvais sort en bonne fortune.
1) Positiver nos coups du sort. « les chanceux voient le côté positif de leur déveine » , assure le Dr Wiseman. Regardons les conséquences positives de nos malheurs. Nous nous apercevrons,par exemple, qu’en étant arrivée en retard pour la visite d’un appartement nous avons pu en voir un autre, nettement mieux.
2) Les chanceux sont convaincus que leur malchance finira par déboucher sur quelque chose de positif.
3) En cas de déboires, rester positif. Les chanceux ne ruminent pas leur mauvais sort.
4) Tirer les leçons de nos échecs. Si les chanceux connaissent, eux aussi, des coups du sort, ils parviennent aisément à rebondir. Parce qu’ils cherchent à en comprendre la cause.